Les terreurs nocturnes

Les épisodes de terreurs nocturnes sont très impressionnants pour nous les parents et pourtant c’est un trouble du sommeil normal lié à la maturation du sommeil de l’enfant et à son développement. Voici quelques informations pour mieux les comprendre et pour pouvoir y faire face plus sereinement.

Les terreurs nocturnes apparaissent entre 18 mois et 4 ans environ. Elles ont lieu en 1ère partie de nuit, entre 1h à 3h après l’endormissement, durant la phase de sommeil lent profond. Elles peuvent durer de quelques secondes à une vingtaine de minutes. Votre enfant n’en garde aucun souvenir et n’a pas conscience de votre présence à ses côtés. Ce trouble du sommeil sera plus ou moins marqué selon chaque enfant.

Les terreurs nocturnes ne sont pas à confondre avec les cauchemars qui apparaissent vers l’âge de 2-3 ans en 2ème partie / fin de nuit, durant la phase de sommeil paradoxal. Contrairement aux terreurs nocturnes, votre enfant s’en souviendra ou se souviendra des émotions qu’il a pu ressentir.

Comment cela se manifeste ?

Cela peut se manifester de différentes façons. Votre enfant s’assoit dans son lit, il a les yeux ouverts et le regard dans le vide. Il se met à pleurer, crier, hurler. Il tient des propos incohérents et est agité et semble désorienté. Il peut être en sueur. Il se débat quand vous le touchez, vous ne pouvez pas le réveiller. Votre enfant se calme à la fin de l’épisode et se rendort rapidement.

Les causes des terreurs nocturnes :

Les terreurs nocturnes font donc partie du développement de votre enfant mais il existe des facteurs de risque pouvant augmenter leur apparition : la fièvre, une maladie, un manque de sommeil, un changement dans le quotidien qui soit anxiogène, le stress.

Comment réagir ?

N’essayez pas de réveiller votre enfant mais restez à ses côtés pour vérifier qu’il ne se blesse pas. Parlez-lui doucement, laissez-le se recoucher seul. S’il se réveille rassurez-le.

Sans évoquer l’épisode de terreur nocturne, essayez de parler avec lui pour savoir si quelque chose l’inquiète ou le stress. Faites le point sur son sommeil.

Que faire pour prévenir les terreurs nocturnes ?

Evitez le manque de sommeil. Limitez l’utilisation des écrans le soir. Utilisez un rituel pour apaiser votre enfant le soir avant de dormir. Evitez les histoires avec des « méchants ». Evitez les diners lourds et trop proches de l’endormissement. Evitez les situations stressantes et si votre enfant en rencontre une, parlez-en avec lui. Traitez la fièvre si il y en a. Favorisez le calme et la détente amenant à un sommeil plus serein.

Si les terreurs nocturnes engendrent chez vous du stress, de l’inquiétude ou de l’incompréhension, et que vous ressentez le besoin de vous faire accompagner et soutenir, n’hésitez pas à faire appel  à un professionnel. Ne restez pas seul face à vos angoisses !